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Commune de Ménières
Rte de l'Ecole 4
CH-1533 Ménières
Tél. 026 668 22 06
 
commune@menieres.ch

Historique

Il dort au bas de la colline
Modeste et tout petit
Autour de lui se dessinent
Champs, forêts et prairies

« De gueule a sanglier rampant d’or, accompagné à senestre en chef d’une molette d’éperon d’argent. » Cette courte phrase n’est pas tirée d’un ouvrage ésotérique ou d’un quelconque parchemin du Moyen Age, c’est simplement la description des armoiries de la charmante commune de Ménières.
Dans ses armoiries déjà, le village avançait ses prétentions de jouer un rôle à l’extérieur même de ses frontières, puisque le sanglier est emprunté à la Maison d’Avenches et la molette est l’emblème des sires de la Molière. Son blason nous rappelle donc que la famille appartint autrefois à ces deux familles.
Les noms pour la désigner ne manquent pas : Mignières, Minuères, Meynère, Mesnières et Minières. On apprend aussi en consultant les ouvrages historiques la concernant qu’en 1832 Ménières était paroisse de la préfecture de Surpierre et du décanat d’Avenches. La paroisse possédait 248 poses de prés plus ou moins marécageux, 508 champs, 193 forêts, 179 habitants et 50 habitants pour Fr. 26'350.- dans le village, on trouvait une église, dédiée à Saint Denis, une cure, une auberge, un moulin, un détail de sel, un bureau de péage pour les boissons, 41 habitations et 6 bâtiments divers.

En remontant un peu dans le temps, on découvre que cette petite seigneurie appartenait à la maison de la Molière et partiellement aux dominicaines d’Estavayer-le-Lac en 1323. En 1541, Jean le Loys, co-seigneur de Marnand, y possédait les droits féodaux. Le droit du seigneur de Cugy sur le patronage de l’église est reconnu en 1561. L’année 1618, le 31 décembre devait rester gravé dans les mémoires de tous les habitants de la commune puisque à cette date, le gouvernement acheta la co-seigneurie de Ménières à l’avoyer Lanthen-Heid, pour le prix de 6'000 écus.

Il y avait autrefois à Ménières une léproserie qu’on appelait hôpital. Les érudits ne manquent pas de dire que « min » signifie eau, ruisseau et « er » terre, terrain bas et humide. Il est amusant de constater que lors de la Visite en 1453, on relève de l’humidité dans l’église et celle de 1663 déplore qu’elle n’ait ni plancher, ni pavé, si bien que les pieds des fidèles baignent dans l’eau.

Mais, il y a une chose plus intéressante, c’est ce qu’on appelait au début du XIXème siècle la « Mort de Ménières ». A l’approche des Suédois, en 1639, les habitants de la Franche-Comté se sauvèrent en Suisse et y apportèrent une fièvre maligne. Une fièvre qui du mois de janvier à celui d’août emporta bien du monde à Ménières, où ces étrangers venaient de plusieurs lieues pour assister à la messe. La peste qui survint fit également de grands ravages ; en trois jours, huit maisons, pendant l’espace d’une semaine quinze, et enfin toutes celles de la paroisse – à l’exception de la cure et de quatre autres – furent infectées. De sorte que le curé eut à administrer, un jour, quinze pestiférés dans la matinée, tant indigènes qu’étrangers. Ces derniers étaient en si grand nombre dans le voisinage que durant la quinzaine de Pâques, il se présenta 3 à 400 personnes pour se confesser, et qu’il y eut des jours où environ 1'000 personnes auraient voulu s’approcher des sacrements.

En 1717 un arrangement eut lieu entre l’Etat de Berne et le curé de Ménières au sujet de la dîme de ce dernier lieu et de celle de Fétigny. D’après un pacte de l’an 1560, il était défendu à la commune d’aliéner des prés à clos à des étrangers, cet acte fut confirmé en 1739. D’après un décret du 23 janvier 1818 : « Aucun individu étranger au canton, qu’il y soit domicilié ou non, ne peut y acheter ou acquérir d’une autre manière une propriété foncière, à quelques exceptions près, à moins d’en avoir obtenu à l’avance la permission du Conseil d’Etat. »


REALISATIONS IMPORTANTES

Au cours du siècle dernier, la commune a suivi la voie du progrès, spécialement depuis 1940. Ainsi de nombreux travaux de construction ou de rénovation sont exécutés, car la commune de Ménières veut aller de l’avant.

Parmi les principales réalisations, relevons qu’une partie du territoire a été drainée dans les années 40. La construction d’un réservoir d’eau potable permet d’assurer un débit constant d’eau. En 1963, la construction d’un bâtiment scolaire comprenant deux classes, deux appartements, une salle pour les sociétés.
On note encore de nombreux travaux d’entretien qui sont exécutés régulièrement, notamment réfection des berges du ruisseau du Moulin, restauration du café en 91 et 92, bétonnage des chemins principaux qui sillonnent la campagne facilitant les travaux agricoles et faisant la joie des randonneurs et cyclistes. Réfection d’une ancienne ferme au centre du village qui abrite le bureau postal et communal, le local des pompiers et trois appartements. Et en 1995, un nouveau fleuron s’ajoute à toutes ces réalisations. On inaugure la salle polyvalente. La commune de Ménières fait partie de l’AEGE (association pour l’épuration Granges et environs) qui regroupent quatre communes vaudoises : Granges, Marnand, Villarzel et Sassel, et deux communes fribourgeoises soit Cheiry et Ménières.

Autres informations sur Ménières

Site de Pierre Perroud concernant le village de Ménières



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